Carillons sans joie (1961) |
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Réalisateur : Charles
Brabant Fiche technique: ici CASTING
SYNOPSIS Le 8 novembre 1942, à Tunis, la nouvelle du
débarquement américain sur la terre africaine se répandit tout à coup. Mais
les parachutistes allemands occupent bientôt la ville et les militaires de
l'Armée de l'Armistice, terrifiés à l'idée de prendre des responsabilités,
cherchent à temporiser. Le 11 novembre, un petit groupe de soldats français
ayant à leur tête le capitaine de Landérieux, secondé par le maréchal des
logis Charles Bourgeon, part à cheval pour Medjez-el-Bab, occuper le pont de
la Medjerda. L'escadron parvient le 12 novembre à l'aube à Medjez-el-Bab,
dépasse le village et s'arrête juste avant le pont. Le capitaine fait adopter
un dispositif en hérisson pour défendre le pont, soit contre les Allemands,
soit contre les Alliés. Le quartier juif du village arabe
est fouillé ; Léa, la petite juive, amie d'un
des hommes de l'escadron, a cherché
refuge chez ses parents. Là, elle constatera avec
stupeur la fureur antisémite de son ami. Bourgeon mettra un terme à la
violence du soudard, et verra, sans déplaisir, le regard reconnaissant de
Léa. Deux heures plus tard, une colonne se profile à l'horizon : ce sont les
Allemands. Ils semblent nombreux. Le capitaine tente vainement d'obtenir des
ordres de Tunis. Ce ne sera que grâce à l'initiative de Bourgeon que la
situation devenue dramatique (puisque les Allemands ont décidé de franchir le
pont pour se diriger vers les points stratégiques algériens) pourra se
prolonger suffisamment pour que les troupes américaines réussissent à faire
la jonction avec le peloton français. Un terrible combat s'engagera le 19
novembre, décimant cruellement les Français. Mais quelques jours plus tard,
le général américain qui trouva intact le pont de Medjez-el-Bab
déclara : en gagnant du temps, ces Français nous ont épargné 6 mois de guerre
et 100.000 morts. |