Vive la sociale (1983) |
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Réalisateur : Gérard
Mordillat Fiche technique: ici CASTING
SYNOPSIS Maurice Decques, fils d'un père serrurier et
communiste, d'une mère anarchiste et américaine, frère d'un socialiste, est
éduqué au son de "L'Internationale" et du prochain "grand
soir" qui mettra à bas la bourgeoisie et la fameuse exploitation de
l'homme par l'homme. Pour Decques, le XXe arrondissement est le centre du
monde, de "son" monde qu'il réinvente à sa guise. A dix ans, au
cours d'une visite médicale scolaire, le médecin diagnostique un début
d'asthme. Le petit Maurice est envoyé dans un préventorium à l'île de Ré. Il
ne supporte pas l'éloignement et n'a qu'une envie:
retrouver son XXe arrondissement natal. Admirateur d'Alain Bombard et lecteur
assidu du "Naufragé volontaire", il tente de s'évader dans une
chaloupe de fortune avec un peu de nourriture, juste de quoi ne pas mourir de
faim. Dénoncé, il est vite repris. Maurice ne se décourage pas pour autant,
récidive et réussit. Les années passent; l'âge du
service militaire arrivant, Maurice s'engage dans la Marine. Deux ans plus
tard, il la quitte ayant le mal du pays et revient à Paris pour travailler en
usine. Deux amis d'enfance, Pater et Vantrou, lui proposent de monter une
agence d'animation de noces et banquets. D'abord réticent, il finit par
accepter. C'est une réussite. Il parcourt la France et, à 25 ans, rencontre
une violoncelliste hongroise Genichka, qu'il épouse peu après. Le couple
s'installe chez les parents de Maurice. Les rapports se dégradent assez vite: les parents considèrent leur belle-fille comme une
ennemie de la Révolution. Elle, pour se venger, révèle à son beau-père que
les camps en URSS existent toujours. Cette révélation produit un véritable
choc sur le père, il tombe malade. Maurice, pris entre le marteau et
l'enclume, n'ose pas prendre parti. Genichka ne le supporte pas et part jouer
ailleurs Beethoven. Maurice pique une déprime jusqu'à ce qu'il la retrouve au
milieu d'une noce anglaise. |