Un matin rouge (1981) |
|
Réalisateur : Jean-Jacques Aublanc Fiche technique: ici CASTING
SYNOPSIS Ils avaient juré. Juré de venger leur instituteur et sa
fille Annette, tués par les nazis, devant leurs yeux et en pleine cour de
récréation. Depuis 1943, 38 ans ont passé. Seul Léonard est resté au village.
Il en est même le maire. Pour ce week-end, il a invité tous ses
copains d'antan: les cinq qui, avec lui, avaient juré. Jusqu'à ce que tous soient là,
le motif de cette invitation reste
mystérieux. Tout comme
Léonard cache à ses amis l'existence de sa maîtresse qu'il répudie même subitement. N'a-t-elle pas 20 ans et lui 51 ! Les six amis sont enfin
réunis. Léonard s'explique: il sait qui a dénoncé M.
Fresse et Annette aux Allemands. Il s'agit de Vincent, dix-sept ans à
l'époque. Notaire, Léonard a pu vérifier que son aisance vite atteinte ne
peut s'expliquer que par l'énorme récompense offerte par les nazis. Les six
tiendront-ils leur promesse et tueront-ils Vincent ? Alors que tout le
village célèbre sa fête par des danses et des musiques nocturnes, la
salle-à-manger de Léonard est le théâtre où se joue le dilemme. Robert est
bien placé pour juger: sa famille a été aussi
assassinée par les nazis. Et pourtant, il veut oublier. Il quitte même ses
amis mais revient peu après : il faut tenir parole, comme le préconise
Léonard qui a déjà sorti les fusils de chasse. Ou comme Jean. D'un autre
point de vue, Henri, Paul et, André qui est plus indécis : Vincent était jeune; l'époque était troublée; la légalité, c'était
Vichy; et puis maintenant, "on a nos gosses, si on tue Vincent, on ira
en prison". Le ton monte. Paul accuse Léonard d'avoir été amoureux
d'Annette, ce qui explique son désir de vengeance. Opposition complète. Au
petit matin, Vincent est appelé. Il n'a pas le temps de se défendre. Devant
les passants et ses cinq amis, Léonard l'abat. |