Si Mohand u M’hand, l’insoumis (2004) |
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Réalisateurs : Lyazid Khodja et Rachid Benallal Fiche technique: ici CASTING
SYNOPSIS Dans son village algérien, Mohand n’est pas
comme les autres. Sa mère se désespère de ce qu’il consacre sa vie à l’étude
des saintes écritures et à la méditation, plutôt qu’à aider aux travaux
agricoles. Mais rien n’y fait : Mohand échappe aux règles. Au même moment, le
pays est secoué par une insurrection en germe, du fait de la présence
coloniale française. La grande révolte de 1871 ne tarde pas à soulever le
pays. Suite à l’incendie du village, la famille de Mohand se retrouve
dispersée. Après des jours de recherche, Mohand retrouve sa mère, qui le
pousse à se marier. Mohand accepte à contrecœur, mais il ne respecte pas ses
devoirs conjugaux et quitte rapidement le foyer. Car Mohand se sent mu par un
destin autre, fait de poésie et d’exil. Il passera désormais sa vie à
parcourir les routes d’Algérie et de Tunisie en vagabond solitaire, ne
s’intégrant jamais, passant d’un travail à un autre, et surtout récitant ses
poèmes, promenant sa parole, s’arrêtant de cafés en cafés, accueillant les
rencontres de hasard... Étranger sur sa propre terre, résistant à toute forme
d’aliénation et d’oppression, intègre en toute circonstance, il se heurte
souvent au rejet, et rencontre parfois la solidarité. Blessé à la jambe alors
qu’il travaille sur un pierrier, Mohand poursuit quand même son périple. Il décèdera quelque
temps plus tard dans un hôpital. |